caminar

Ce matin réveil 5h00 par ceux qui prennent le premier bus, mais je reste au lit. Je me prépare tranquilement, mets dans mes poches tout ce dont j'ai besoin pour la matinée et laisse mon sac au gîte. Je le récupérerai à 13h00 à l'ouverture, ce sera plus pratique de visiter sans le sac à dos pour une fois.
Direction la chapelle qui est sur la pointe de Muxia. Le temps est idéal, la mer calme, le ciel un peu nuageux mais il fat bon. La chapelle a été frappée par la foudre à Noël dernier et le site a ensuite subi une tempête qui a déplacé bon nombre de rochers. Le toit a brûlé mais les murs sont encore debout et malgré les travaux en cours le site est magnifique.
Je vais ensuite me promener du côté des plages à la recherche d'une coquille, en vain. Je vous raconterai l'histoire de ma coquille un peu plus tard.
Retour dans le centre ville où je croise tous les pèlerins qui vont prendre le bus cet après-midi, quelques courses, et je me dirige vers le point haut au dessus du gîte pour manger et admirer le paysage. Le vent se lève mais c'est très joli.
Ensuite je récupère mon sac et vais prendre le bus.
Il s'arrête souvent et met plus de 2h00 pour faire 80 km. En arrivant à Santiago, je tombe sur deux russes qui vont au Seminar Minor et qui connaissent la route. Je fais un bout de chemin avec eux et je vais m'installer là ou j'étais il y a 4 jours; et je retrouve Paolo qui vient d'arriver de Fisterra.
Grande promenade dans Santiago, retour à la cathédrale où je vais toucher le buste de St Jacques derrière le choeur.
Je vais ensuite acheter mon billet de train pour Irun, train que je prendrai demain matin à 10h00.
Je pensais revoir quelques pèlerins connus dans Santiago ce soir, mais pas de rencontre. Je rentre sous la pluie au Seminar Minor et je vais me coucher après avoir retrouvé Paolo et un autre italien avec qui je discute un bon moment.