caminar

8 juin 2017

Après une bonne nuit très confortable, et un bon petit déjeuner, me voilà prêt à repartir. Mais avant de partir je récupère une bouteille plastique que je remplis de framboises du jardin du voisin.

D’ici le chemin n’est pas flêché et je n’ai que les panneaux indicateurs pour me guider. Mon bâton à la main (pour une fois) je marche tranquillement vers une ferme isolée où un chien, ou plutôt un molosse, m’attend. Impossible de passer et impossible de contourner. Il est très agressif et il n’y a personne pour le rappeler. Je prends donc le risque de lui montrer que je suis le plus fort et m’avance vers lui d’un pas décidé en brandissant mon bâton. Ça matche. Il recule. J’ai gagné, mais il va falloir que je fasse une centaine de mètres en marchant à reculons afin de le surveiller. Il finit par retourner dans sa niche.

J’ai bien mérité une pause framboise… et je me dis qu’il ne faut pas être bien intelligent pour laisser un tel chien en liberté sans surveillance.

Je continue donc mon chemin tranquillement vers Sorges, en passant par de toutes petites routes et un peu de chemin.

En début d’après midi j’arrive à Sorges et rencontre directement l’hospitalière qui m’ouvre le gite pour que je dépose mon sac. Elle ouvrira à 16h00. Je vais donc visiter Sorges et 10 mn plus tard je suis de retour. Il n’y a rien à voir. Je fais donc une petite sieste sur un banc en attendant l’ouverture et l’arrivée d’autres pèlerins.

Nous serons 6 ce soir avec l’hospitalière qui nous prépare un bon repas, et on traîne un peu à table. Ça m’arrange car c’est ma dernière soirée ; demain je serai à Périgueux, terminus de mon parcours 2017.