7 Octobre : Saint-Jean-Pied-de-Port / Roncevaux
Après une bonne nuit passée au refuge municipal, on se prépare pour le passage du col de Roncevaux.
Jeanine, la responsable du gîte, nous a préparé le petit déjeuner et comme hier soir, elle fait la police dans le gîte, surtout avec les espagnols. Elle ne les aime pas beaucoup et en revanche, elle bichonne les petits français. On a droit à du vrai café, du gâteau basque et à toute l'histoire du gîte. On est bien, mais il faut quand même y aller.
A 7 h 30, avec Ian, on démarre. On ne doit pas traîner car j'ai un bus à prendre pour rentrer. On marche d'un bon pas tout en discutant et surtout en admirant le paysage. Le ciel est couvert, mais les nuages sont très hauts et la vue dégagée.
Après 8 km de montée assez forte (environ 1000 m de positif), on fait une pause café à Onisson. 10 minutes, pas plus, et ça repart. Ensuite on fait des pauses de 5 minutes de manière à rester chauds pour repartir. On dépasse la statue de la Vierge, la fontaine de Roland, puis on passe la frontière. Quelques kilomètres plus loin on attaque la descente vers Roncevaux. Quelle descente ! Il faut dire qu'on nous avait déconseillé de passer dans la forêt, mais on y est allés quand même. 3 km de descente RAIDE sur un petit chemin caillouteux ! C'est difficile et les genoux souffrent. On est obligés de s'arrêter 2 fois sur le trajet.
Enfin, on arrive à Roncevaux après 6 h 15 de marche pour 27 km et 1400 m de dénivelé positif. On a un peu de temps pour se dire au-revoir, échanger les adresses et boire une bière (pour Loulou : une bière d'hommes).
Le bus arrive et c'est le retour vers Saint-Jean-Pied-de-Port avec Michèle, une pèlerine rencontrée deux jours plus tôt.
Retour au gîte municipal où je retrouve Jeanine qui râle toujours autant sur les espagnols. Après manger, retour au gîte pour dormir, mais on m'a piqué ma couverture et mon oreiller. Heureusement, Jeanine est encore là et elle me dépanne. Merci Jeanine.
A demain.